samedi 10 octobre 2015

Quarante ans

Pour la première fois depuis environ un an,  j’ai réussi à écrire quelque chose. Profitant d’un séjour d’une dizaine de jours dans un chalet des Laurentides,  j’ai pondu ce texte. 

Pour le moment, je le considère comme une base que je pourrai améliorer et amplifier dès que j'en aurai le temps. Je pourrais même, éventuellement, m'en servir comme matériel afin d'élaborer un récit de fiction. 

Tout commentaire, positif ou négatif, est le bienvenu.  


Alexandre, mon fils aîné, vient d’avoir quarante ans. Quarante ans ! Cela m’a donné un coup de vieux de participer au souper qu’il a organisé pour fêter cet événement en compagnie d’une dizaine de «jeunes» de son âge. Comme si cela ne faisait pas déjà un bon bout de temps que je me rends compte que les cheveux qui me restent ne sont plus poivre et sel, mais plutôt carrément blancs !

Bien que je ne vois pas trop pourquoi il y a matière à «fêter» à l’occasion d’un anniversaire de naissance, que ce soit le mien ou celui d’un autre, à moins qu’il ne s’agisse d’un enfant ou d’un adolescent, je reconnais toutefois que cela peut être un moment propice à une réflexion sur le temps qui passe. Plus prosaïquement, cela peut être aussi une excellente occasion de penser aux années passées et d’en profiter pour réfléchir à la direction que l’on veut faire prendre à sa vie.

Je dois cependant avouer que ma réaction face à ce quarantième anniversaire n’est pas seulement due à Alexandre. En effet, ces quarante années correspondent également aux années que j’ai passées à travailler dans mon métier et le fait que je travaille encore alors que la majorité des Québécois de mon âge ont déjà pris leur retraite m’affecte tout autant sinon davantage que le fait que mon fils aîné soit désormais devenu un homme d’âge mur.

Je me demande régulièrement ce que j’ai bien pu faire de pas correct dans ma vie pour me retrouver dans la situation dans laquelle je suis actuellement : à 64 ans, encore obligé de me lever avant 5 heures du matin afin d’aller travailler alors que j’aimerais cent fois mieux rester au lit et me lever quand j’en ai envie.

Il faut que je précise ici... (pour lire la suite cliquez sur ce lien :

 http://www.atramenta.net/lire/quarante-ans/54603

Par la même occasion, vous pouvez aussi jeter un oeil sur mes autres textes publiés sur le même site :

http://www.atramenta.net/authors/daniel-boisseau/24483