vendredi 8 avril 2011

Retratos en un mar de mentiras

J'ai été hier soir au cinéma du Parc où se déroule le festival latino-américain de Montréal.

J'y ai vu "Retratos en un mar de mentiras", un film colombien.

C'est un film dont la forme road-movie permet à la fois de visualiser des paysages époustouflants tout en nous présentant un aspect tragique de la situation politique et sociale de la Colombie : le sort des millions de personnes déplacées, exilées dans leur propre pays, à cause du conflit armé qui y sévit.

Bien qu'au début du film j'ai hésité un peu à lui accorder ma confiance, surtout à cause du rôle un peu burlesque attribué au cousin de la protagoniste principale, j'ai vite été conquis par cette histoire où deux jeunes cousins, Marina et Jairo, (joués par Paola Baldion (qui a fait ses études en cinéma à Concordia à Montréal) et Julian Roman) quittent Bogota dans une vieille Renault pour aller chercher les papiers de propriété de la terre appartenant à la famille de Marina dont tous les membres, sauf Marina et son grand-père, ont été assassinés par la guérilla.


Le personnage de Marina, une jeune fille considérée comme une "idiota" parce qu'elle est restée traumatisée par le massacre qui s'est déroulé sous ses yeux alors qu'elle n'était encore qu'une enfant est particulièrement bien joué. Les scènes où elle revit ces événements sont également très fortes et très bien réalisées.  

Son grand-père avec qui elle vivait dans un bidonville de Bogota venant de décéder, Marina est confiée à son cousin Jairo, qui, lui-même sans le sous, flaire la bonne affaire et l'entraine dans un voyage qui aboutit sur la côte caraïbe en plein coeur du conflit qui déchire le pays. La propriété familiale ayant été saisie par des paramilitaires, ils se retrouvent dans une très vilaine situation à cause des idioties de Jairo. Car au fur et à mesure que le film se déroule, il devient de plus en plus évident que Marina est loin d'être une "idiota" et que c'est plutôt son cousin qui l'est.

Chose certaine, je vais y penser deux fois avant de m'aventurer à conduire une auto dans cette région. Non pas par crainte d'attaques guérilleros ou paramilitaires qui sont aujourd'hui très marginales, mais par peur d'affronter les conducteurs de camion complètement irresponsables qui sillonnent ces routes escarpées.

Le site web du film est très bien fait aussi :

http://www.retratosenunmardementiras.com/

Comme vous pouvez le constater, je n'ai pas encore réussi à comprendre comment faire un lien, mais ça viendra.

Ce qui est triste, c'est que si peu de québécois verront ce film. Pourtant beaucoup d'entre eux pourraient l'apprécier.

jeudi 7 avril 2011

Les amours imaginaires - Xavier Dolan

Nous avons loué hier "Les Amours Imaginaires" de Xavier Dolan.

L'idée de m'enthousiasmait pas, mais en plus du fait que ma blonde voulait le voir, j'avais quand même une certaine curiosité à savoir ce que c'était.

Et puis ?

Bof... Cela m'a tapé sur les nerfs pendant un bout. Disons que j'ai une certaine méfiance vis-à-vis les cinéastes qui se filment. Je me dis que cela doit être difficile pour eux d'éviter de se filmer de façon complaisante, et Dolan tombe en plein dans ce petit jeu, car il y a beaucoup de longues scènes égocentriques.

Je ne nie pas non plus avoir une certaine difficulté avec les scènes où on peut voir l'expression de sentiments homosexuels. Mais, à partir du moment où j'ai saisi le propos du film, ce qui ne m'a pas paru évident avant au moins la moitié du film, j'ai pu faire une correspondance avec mes propres expériences d'amour imaginaire (des amours non partagés) et j'ai pu ainsi mieux apprécier le film, mais ce n'était pas évident dans sa première moitié.

En somme, c'était plutôt bon.

mercredi 6 avril 2011

The two Escobar

Nous avons été voir le documentaire des frères Zimbalist sur les deux Escobar : Andres et Pablo.


Andres Escobar, c'est le capitaine de l'équipe nationale de la Colombie qui a marqué un but contre sa propre équipe au Mondial de 1994 et qui a été ensuite assassiné à Medellin.

Pablo Escobar, le très connu patron du cartel de Medellin, tué par la police colombienne en 1993.

Deux hommes qui portaient le même patronyme, sans être parents, et qui ont tous les deux eus un destin tragique, tout en étant très différents l'un de l'autre. Andres était appelé le gentleman du foot alors que Pablo était un tueur psychopathe responsable de la mort de centaines sinon de milliers de personnes.

Le documentaire, très fort, retrace l'histoire de ces deux hommes et décrit les liens qui unissaient le foot au trafic de la coca en Colombie et spécialement à Medellin. Les équipes de foot étaient un moyen pour blanchir l'argent du trafic de la drogue, mais l'argent de la drogue était aussi un moyen pour les équipes d'engager les meilleurs joueurs et aussi de garder en Colombie les meilleurs joueurs nationaux.

Le film montre bien dans quel piège les équipes étaient tombées. Mais avaient-elles le choix ?

Les réalisateurs du film sont restés 14 mois à Medellin, tissant des liens avec les deux familles Escobar. La soeur et la fiancée de Andres livrent plusieurs témoignages ainsi qu'une soeur et un cousin de Pablo. Cette proximité a permis aux réalisateurs d'avoir accès aux archives des deux familles et de rendre publiques des images qui ne l'avaient jamais été auparavant.

La bande annonce est disponible ici 

3e inscription

Bein, oui. 1-2-3, c'est simplement que j'ai l'impression que ce n'est pas sérieux. Je fais ça seulement pour me pratiquer et si un jour cela se développe davantage je n'aurai qu'à effacer ces premières tentatives.

Hier, j'ai été actif sur le site Plume d'argent. J'ai ajouté un autre chapitre de mon roman et j'ai fait deux commentaires à l'auteure d'un roman intitulé Côté face. J'ai découvert aussi qu'elle avait un site web où elle projette de vendre le livre qu'elle a fait éditer chez Lulu.com. C'est intéressant de pouvoir voir comment elle a fait pour faire connaître son livre. Elle a aussi créé une page Facebook.

Sur le site Plume d'argent j'ai pris le pseudonyme Grangalo. Aujourd'hui, en y repensant, je me suis dit que j'aurais dû m'appeler Bagazo. Trop tard, mais peut-être que cela pourrait me servir un jour.

  

lundi 4 avril 2011

2e inscription

Je me rends compte que ce n'est pas si évident que cela d'avoir un blog. Je n'arrive pas moi-même à le trouver sur internet, alors...

La fin de semaine est passée et je peux me consacrer à l'écriture de mon roman.

Comme pour le moment je n'ai pas encore déterminé ce qui va arriver à Marie après sa rencontre avec Esteban, je peux difficilement continuer, alors je vais aller travailler les chapitres qui précèdent cet épisode.

Ce soir nous irons voir un documentaire colombien au cinéma du parc dans le cadre du festival latino-américain de Montréal : The two Escobar.

vendredi 1 avril 2011

Première inscription

Voilà, c'est fait !

Depuis le temps que j'y pensais.

L'idée consistait à trouver un moyen de me permettre d'entrer en contact avec des personnes qui ont des préoccupations semblables aux miennes.

Je passe une grande partie de mes journées à lire et écrire, et j'aime beaucoup le cinéma.

D'un côté, il y a ce roman, "Une question de temps", sur lequel je travaille presque quotidiennement avec une intensité assez variable. D'un autre côté, "à côté", il y a toutes ces lectures que je fais et ces films que je vois sur lesquelles j'aimerais bien pouvoir partager des commentaires de temps en temps. Et puis, il y a aussi un besoin d'être lu que mon projet de roman ne réussi pas à satisfaire, car il est beaucoup trop à long terme.

Je ne sais comment au juste cela se passera ici. Pour le moment, il faut bien commencer par quelque chose, je verrai ensuite ce qui arrivera.