J’ai encore le goût d’écrire aujourd’hui, mais je crois qu’il ne s’agira que de quelques mots pour parler de mes lectures.
En fait, la plus grande partie du temps qu’habituellement je consacre à la lecture quand nous n’allons pas au cinéma est occupé de ce temps-ci par l’écoute d’un livre audio dont nous avons commencé l’écoute au cours du voyage en auto que nous avons fait pendant la période des Fêtes. Il s’agit de Leon l’Africain, un roman de Amin Maalouf.
C’est la première fois que nous réussissons à écouter un roman de cette façon. Nos tentatives antérieures n’avaient pas été concluantes. Je m’endormais au volant !
Cette fois, au contraire, le récit m’a presque toujours tenu éveillé. Par contre j’ai rarement pu poursuivre l’écoute plus d’une demi-heure à la fois, car à cause du bruit ambiant, il fallait mettre le volume au maximum et cela devenait rapidement fatigant, de sorte que nous n’avons pas pu compléter l’écoute au cours du voyage, car cette lecture dure 12 heures. Il nous reste encore un cd à écouter sur les 10 qui composent le coffret.
Par ailleurs, je continue ma lecture de 1Q84 et de l’Oeuvre au Noir, mais à très petites doses et en restant parfois plusieurs jours sans y toucher. Je les achève tous les deux cependant et je crois que je vais me procurer le tome 2 du roman de Murakami. Cela me fait beaucoup penser à Millénium : Les hommes qui n’aimaient pas les femmes, le roman de Stieg Larsson, récemment adapté au cinéma par David Fincher sous le titre The girl with the dragon tattoo, une version que j’ai appréciée, peut-être même plus que la version suédoise que j’avais pourtant beaucoup aimé aussi. On retrouve en effet dans 1Q84 une jeune femme qui assassine des hommes violents et «des hommes qui haïssent les femmes».
Pour ce qui est du livre de Marguerite Yourcenar, il me semble que je pourrais avoir envie d'encore recommencer à le lire dès que je l'aurai terminé tellement son texte est riche. Je crois aussi que je me sens encore plus près de Zénon, son personnage principal, que lorsque je le lisais quand j’avais trente ans, car dans la dernière partie du livre il a près de 60 ans :
«Cinquante-huit fois, il avait vu l’herbe du printemps et la plénitude de l’été. Il importait peu qu’un homme de cet âge vécût ou mourût.»
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