vendredi 31 août 2012

La mer à l’aube, un film de Volker Schlondorff


Inutile d’attendre de moi une critique sur la mise en scène ou le jeu des acteurs dans ce film de Volker Schlondorff (un réalisateur allemand francophile qui nous a déjà donné plusieurs bons films dont, entre autres, Le Tambour, Un amour de Swann, L’honneur perdu de Katharina Blum, La servante écarlate. Voir sa fiche sur Wikipedia ici). Quand un film réussit à m’émouvoir au point que je dois déployer de continuels efforts pour retenir mes larmes, je n’ai pas un mot à dire sur ses éventuels défauts. 





Il a été présenté cette semaine dans le cadre du Festival International de Montréal. J’en ai entendu parlé un peu par hasard, la veille, en lisant un article dans le journal. Cela m'intéressait de le voir, d’une part, parce que j’avais déjà lu des choses sur le sujet, entre autres lors d’une controverse suscitée par Nicolas Sarkozy il y a quelques années, lorsqu’il a voulu rendre obligatoire pour les lycéens français la lecture à chaque début d'année scolaire de la lettre qu’a écrit Guy Moquet, le plus jeune des otages exécutés par les allemands en 1941 en représailles pour l’assassinat d’un officier allemand. Il y avait aussi une controverse dont j’avais déjà entendu parlé au sujet du terme «résistant» qui selon certains ne pouvait être associé à ces communistes qui avaient été choisi pour être exécutés alors qu’ils avaient été emprisonnés pour des activités en lien avec le PC, alors que celui-ci n’était pas encore entré dans la résistance à cause de l’alliance Staline-Hitler qui a précédé l’invasion de l’URSS par l’armée allemande. Par ailleurs, plusieurs des thèmes soulevés par ce film me tiennent aussi à coeur : le courage, la lâcheté, l’obéissance ou non à des ordres ou des lois injustes. 

Vous pouvez vous informer davantage sur le film en visitant le site de Arte (oui, c’est un film réalisé pour la télévision !) en cliquant sur ce lien. Plusieurs extraits du film y sont disponibles ainsi qu’une entrevue avec son réalisateur. Vous pouvez aussi y trouver divers liens qui donnent des informations historiques sur ces événements.

Pour ma part, j’ai l’intention de m’informer davantage sur Ernst Junger, un écrivain allemand qui a aussi été un des protagonistes dans cette histoire puisqu’à l’époque il était officier d’état major dans l’armée d’occupation allemande en France. Les thèmes qu’il a soulevé dans son oeuvre me semblent, je crois, toujours d’actualité. Vous pouvez pour lui aussi, commencer par consulter Wikipedia sur ce lien si cela vous intéresse.  

Pour terminer, un autre extrait du film. Il faut bien que je profite de ma nouvelle expertise en intégration de vidéo sur mon site.  


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