lundi 24 octobre 2011

Lectures et cinéma de la semaine

Le temps passe et mes lectures n’avancent guère, car j’y consacre très peu de temps, à peine un vingt minutes ou une petite heure, parfois, le soir, avant d’aller me coucher.

Cependant, j’ai quand même réussi à terminer le livre de Harry Mulisch, « Siegfried, une idylle noire ». Mulisch est supposément le meilleur écrivain hollandais. J’espère que ses autres romans sont meilleurs que celui-ci. «Siegfried» démarre en lion mais se termine en lapin. Lapin ? Est-ce bien la bonne expression ? Peu importe, l’idée se comprend. C'est le récit d’un vieil écrivain hollandais qui se rend en Autriche pour recevoir un prix littéraire en hommage à son dernier roman. Au cours de son séjour, il fait connaissance avec un couple de vieillards qui ont été au service de Hitler dans son refuge alpin. Ils lui révèlent que Hitler a eu un enfant avec Eva Braun, mais qu'il l'a fait assassiner parce qu'il avait des doutes sur la pureté aryenne de Eva. C'est intéressant, surtout au début. Malheureusement, la dernière partie est la reproduction d’un journal intime supposément écrit par Eva Braun qui raconte les derniers jours du 3e Reich, un peu comme une reprise du film La Chute. Dans ce journal fictif, elle confirme l’existence de cet enfant. C'est un peu... bof...

J’ai fait quelques avancées dans «Les Corrections» de Jonathan Franzen sans que ça me donne le goût de m’y investir davantage, mais je le finirai un jour, c’est certain !

Par contre, j’ai lu avec beaucoup de plaisirs quelques chapitres de plus dans «L’Oeuvre au Noir» de Marguerite Yourcenar.

Il y a aussi un livre de bandes dessinées qu'on m'a passé et qui retient parfois mon attention. J'en lis une section de temps en temps. Il s’agit de «Palestine» de Joe Sacco. Un album de journalisme en bande dessinée consacré à l’Intifada palestinienne du début des années 90. C’est en noir et blanc, donc assez sombre, et les plans ne sont pas toujours disposés de gauche à droite de façon linéaire. De plus, les textes sont souvent éparpillés dans le dessin, de sorte que cela nécessite une certaine adaptation pour s’y comprendre. Mais c’est sans aucun doute fait avec beaucoup d’honnêteté, le dessinateur n’omettant pas ses gaffes et erreurs de jeune américain souvent naïf et parfois même un peu con qui cherche à établir des contacts lors d'un voyage au Moyen-Orient dans des sociétés fortement marquées par la violence et les ségrégations.

Je me suis retenu très fort pour ne pas courir aller m’acheter un livre de Jacques Côté. C'est un écrivain de Québec qui a publié ce mois-ci un roman historique « Le sang des prairies», deuxième de la série «Les Cahiers noirs de l’aliéniste», qui raconte les aventures de Georges Villeneuve, un médecin québécois spécialiste en médecine légale à la fin du 19e siècle. Dans «Le sang des prairies», il est encore aux études. Pour payer celles-ci, il s’est engagé dans la milice et il est appelé à aller enquêter sur les lieux d’un massacre qui a eu lieu lors du soulèvement des métis. Le site des éditions À Lire est vraiment très bien fait et on peut feuilleter en ligne une trentaine de pages de chacun des romans qu’ils ont publiés. C’est ainsi que j’ai découvert une série de quatre romans de Jacques Côté ayant pour héros Daniel Duval, un enquêteur de la Sûreté du Québec. Ce que j’ai lu m’a beaucoup plu et je suis certain que je vais mettre la main sur l’un d’eux à la prochaine occasion.

À part de cela, côté cinéma, la semaine passée nous avons été voir Moneyball avec Brad Pitt dans le rôle principal. Nous avons beaucoup aimé. Rien de spectaculaire, mais c’est intelligent et bien joué, et... sans sexe ! Ça c’est rare ! Cette semaine, deux films québécois nous attirent : Marécage et Décharge. La discussion ne nous a pas encore permis de prendre une décision quant à savoir lequel nous irons voir. J'irais bien aux deux, mais c'est un peu utopique de croire que cela se réalisera.

La journée a été bonne aujourd'hui en écriture malgré la fatigue occasionnée par mon travail de fin de semaine. La réécriture que j'avais entreprise parce que je ne savais plus trop où je m'en allais avec mon intrigue est terminée et j'ai recommencé à écrire du nouveau stock. J'en suis bien content.


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