mercredi 7 septembre 2011

The Debt - L'affaire Rachel Singer

Bien que la critique du Voir n'était pas très bonne, j'ai été voir The Debt. J'ai aimé la plus grande partie du film. Le montage entre les scènes qui se passent en 1965 et celles de 1995 est bon, le suspense est bien mené et contrairement au critique du Voir j'ai grandement apprécié ce qu'il appelle les "cancreries" des trois jeunes agents du Mosad. Les tensions provoquées par le triangle amoureux qu'ils forment sont à mon avis tout à fait plausibles. Le point faible du film réside dans sa fin pas du tout crédible où l'on voit un homme de plus de 90 ans se battre à mort contre une femme qui est dans la soixantaine assez avancée. C'est assez typique du cinéma américain. Alors que depuis le début, même dans les moments les plus critiques, les protagonistes restaient de dimension humaine, voir une femme être encore capable de donner des coups à son adversaire après s'être fait enfoncer une paire de ciseau dans la poitrine et ensuite dans le ventre me paraît invraisemblable. De plus, le fait qu'elle arrive en Ukraine afin de retrouver l'homme qui lui a échappé trente ans plus tôt la veille même d'un rendez-vous qu'il a avec un journaliste afin de tout révéler n'est absolument pas croyable. Sans parler de l'habilité de Rachel à parler ukrainien et de son hyper habilité à s'introduire dans les bureaux du journal où travaille le journaliste qui doit interviewer l'ex-bourreau nazi après ses heures d'ouverture. À un moment donné elle oublie sa lampe poche sur le bureau alors qu'elle doit se cacher pendant que deux jeunes journalistes reviennent dans les locaux du journal pour y faire l'amour. La caméra insiste pour nous montrer la lampe de poche rouler par terre, mais cela n'a aucune incidence sur la suite du récit. Peut-être que le réalisateur a tenté ainsi d'augmenter le suspense. Donc, tout aurait été beaucoup mieux si le réalisateur aurait retranché les 20 dernières minutes du film.

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