vendredi 30 septembre 2011

Les Corrections de Jonathan Franzen (2)

Cela fait quelques semaines que j'ai commencé ma lecture du roman de Franzen et je ne peux pas dire que c'est la grande passion. Il me déprime pas mal et je m’empresse pas trop dans ma lecture. La trame narrative se limite à raconter les pensées des membres de la famille Lambert : Enid et Alfred, ainsi que leur trois enfants : Gary, Chip et Denise. Alfred est un ingénieur à la retraite d’une compagnie de chemin de fer du Kansas. Il a la maladie de Parkinson et peut-être aussi qu’il est Alzeimer. Son univers mental est longuement reproduit et c’est assez pénible. Cette semaine, j’ai lu quelques pages où il dialogue avec un étron qui le harcèle et menace de beurrer partout. Enid est plus conventionnelle, mais heureusement ses pensées ne prennent pas trop de place dans le livre. Chip est plus intéressant. Il vient de perdre son poste de professeur dans une riche université privée pour avoir eu des rapports sexuels avec une de ses étudiantes. Sa tentative d’écrire un roman est un flop absolu et il est en pleine déroute financière. Gary est le père de trois enfants et il est très dépressif. Sa femme et lui se livrent une guerre pour savoir s’ils iront ou non chez les parents de Gary à Noël. Bien que je sois rendu aux deux tiers du roman, Denise, la plus jeune, m’est presque totalement inconnue. Nous n’avons pas encore eu droit à ses pensées intimes. C’est peut-être mieux ainsi car pour l’instant elle m’apparaît être la plus saine de la famille. Par contre, si cette lecture ne m’enthousiasme pas vraiment, je suis très content du regain d’intérêt que je porte à l’écriture de mon roman. Je travaille certains passages clés qui m’insatisfaisaient et m’empêchaient d’avancer.

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